Déferlant tel les rasoirs du vent
Puni mais cherchant les bannis
Force obscur nous traversant par le torse
Jaillit sur des corps meurtris
Douceur nous apparaît à travers les peurs.
Lumière invisible tapis dans sa tanière
Attendant sa proie en tel un mal surgissant
Trompé, nous avons été
Dans la tempête nous dévorant
Aveugle, nous avons joué leurs règles
Reflet, perplexe il nous met
Soumis sous ce ciel gris
Bleu perçant de tous ses adieux
Glacée son liquide nous fait tremper
Raison, non sans peine nous la pénétrons
Froid comme la mort dans son rivage étroit
Chaud de notre corps, on se sent costaud
Fébrile, cependant, il nous mutile
Force, laquelle prends de plus en plus de distance
Fin, violent dans les larmes du chagrin